joan michell

son art

caracteristique

Les œuvres de Joan Mitchell sont souvent de grandes dimensions, sous la forme de diptyques.
Elle dit de ses tableaux qu'ils doivent « transmettre le sentiment d'un tournesol fanant
(« to convey the feeling of the dying sunflower »).
Quoique ses œuvres soient abstraites, et ce, dès 1951, elle se décrit comme une peintre
« visuelle », à la recherche de la sensation. La peinture qu’elle met au point dans cette
période, large, lumineuse, énergique, s’appuie sur l’exemple de la nature, dans laquelle la
couleur joue un rôle essentiel. « Je peins des paysages remémorés que j’emporte avec moi
ainsi que le souvenir des sentiments qu’ils m’ont inspirés, qui sont bien sûr
transformés… », dira-t-elle.

mode de travail

Si son processus créatif est lent, œuvre de J. Mitchell se reconnaît à sa graphie hâtive
à la ligne expressive, à la composition éparse et fourmillante, au chromatisme acide, au
vide méditatif, au renversement du motif. Pierre Schneider parle aussi de « navette
perpétuelle entre l’intériorité et l’extériorité ».
Quant à sa démarche picturale, elle la décrit avec franchise : « Je suis émue par les
couleurs mises ensemble sur une surface plane […], pas excitée par une idée. »